vendredi 30 octobre 2015

Brame en rut mineur, en Valais - Suisse.


Que ce soit en France, en Suisse  ou en Belgique, la faune sauvage peine pour survivre. 

Démographie galopante,  territoires réduits,  culture et élevage extensifs, dérangements en tous genres, régulation, sports de glisse…. Tous les prétextes sont bons pour limiter, voire 
exterminer certaines populations : renards et rage,  bouquetins du Bargy et  brucellose, loups et  attaque de troupeaux… 

 Dotés de sens très aigus et d’une bonne mémoire, les cerfs souffrent des perturbations que l’humain leur impose. Ils se souviennent parfaitement des coups de feu qui claquent et risquent de leur être fatals.


  Lors du brame, c’est désormais sous  le couvert forestier que les mâles se lancent à cors perdus à la conquête des femelles. Aux 
aurores et au crépuscule, ces champions du camouflage se dissimulent dans les fourrés, profitent de l’ombre pour former leur harem, affronter ou intimider leurs rivaux.



 Durant les périodes de chasse, il arrive que des femelles expérimentées soient touchées par les tirs. Sans ces meneuses qui guident, alertent les troupes et les conduisent en sécurité, les hardes désemparées se dispersent.



Stressés, les animaux abandonnent les passages utilisés depuis des 
années pour choisir des sentes plus discrètes menant vers des lieux retirés. Moins de concentrations de cerfs, moins de biches à séduire, moins de concurrence entre les prétendants, le brame devient plus timide… Les rois de la forêt se retrouvent bien solitaires et donnent moins de voix qu’auparavant. 



Photos copyright Roland Clerc

Pourtant, dans le Val d’Aoste en Italie ou dans les grands parcs américains, des lieux où les visiteurs sont nombreux, la faune sauvage s’est accoutumée à leur présence. L’équilibre des 
populations est assuré par les prédateurs, permettant ainsi la régénération naturelle des vallées et des forêts.

 Daisy Demoor


Une pluie d'or sur leJardin de la Sauvagine pour la TOUSSAINT











lundi 19 octobre 2015

66e fête de Saint Hubert au Mont des Cats, 18 octobre 2015




Une très belle cérémonie religieuse à l'occasion de cette nouvelle édition de la Saint Hubert au Mont des Cats et un très bel hommage à M. Félix Sauvage, mon beau père, décédé en février 2015. créateur de cet événement.


Dans ce matin d' automne, froid et brumeux, les chevaux arrivent doucement au rendez vous. Ce qui n'est pas le cas du public nombreux qui a applaudi et fait un triple ban à M. Félix Sauvage.






Le soleil a fait sa percée entre les nuages comme un rayonnement puissant qui a illuminé l'autel au moment de la communion qui a précédé la bénédiction des animaux, chevaux, chiens et moutons .
puis le beau temps s'est installé pour le plus grand bonheur de tous les participants.




De la bonne humeur pour ces balades en attelage dans un cadre merveilleux.


Cramponnez vous, avec Stephane on ne rigole pas.




Une belle petite jument Pur Sang Arabe, Hamaël, fraîchement débourrée par Chantal, une jeune femme qui sait parler aux oreilles des chevaux.
Hamaël veut dire Espoir en Français.
 J'ai toujours eu une grande passion pour ces chevaux qui me rappellent mes années de jeunesse au C.I.S.B.V.A de Compiègne et les folles fantasias que nous faisions, nous, les jeunes sous-officiers de remonte, dans l'allée des Beaumont derrière le château de Napoléon 3, dans les années 60.



un échange de regards entre mon fils et son garçon, des moments sympathiques pris sur le vif.